Paris : L. Hachette et Cie, 1857.
DéDICACE à MME CHARLES BRAINNE
C'est vous, madame, qui avez eu la primeur de cettepage II
aventures de mon vieux *Pallicare vous rappellerontpage 1
I *M *Hermann *Schultz :page 2
d'*Allemagne ; je déposai mon arrosoir, et je lepage 3
moins des principaux personnages que j'ai nomméspage 4
qu'au jardin, et cependant l'odeur des résédas etpage 5
milieu d'un nuage, comme *Jupiter au cinquièmepage 6
-mais, si je publie votre histoire, au moinspage 7
toutes les erreurs de mon jeune ami, et je luipage 9
II photini :page 10
reviendrais mari. En sa qualité d'aubergiste, ilpage 11
gardai de lui dire que les princesses ne voyageaientpage 12
veste de velours noir, jupe de couleur claire, unpage 13
où. Je ne suis pas gourmet, et l'éducation de monpage 14
plusieurs confréries bienfaisantes. Quoiqu'il fûtpage 15
usait cependant deux ou trois par jour : l'hommepage 16
question de nuance. Ses cheveux épais descendaientpage 17
laissé faire son éducation lui-même. Ce qui estpage 18
quarante mille dollars dans la maison ; nouspage 19
j'adore les américains parce que je suispage 20
monde, et que les princesses n'y regarderaient paspage 21
pas poltron, et la suite de ce récit vous lepage 22
se fait pas tuer pour vingt dollars. " les brigandspage 23
voit piller par les brigands comme une femme dupage 24
moustache grise et commença un long récitpage 25
Les bergers accoururent sous son drapeau,page 26
des oreilles velues du vieux pallicare ; on parlaitpage 27
grands personnages du royaume. Sa femme le suivitpage 28
que la police était mal faite, et qu'onpage 29
à mon âge, changer ma manière de vivre. Lapage 30
l'arrestation du *Niebuhr. c'est un vapeur dupage 31
de lui jouer sa liberté : il perdit et s'exécutapage 32
qu'il les rendrait pour dix mille francs, payablespage 33
servirai une rançon de dix mille coups de poing quipage 34
-oui, dit *Harris. On assure également que lapage 35
La jeune athénienne était laide, comme les neufpage 36
casque et s'en coiffent aux jours de gala. Ellespage 37
pauvres y vont à pied, les riches en voiture, lespage 38
du jeune athénien venaient se briser un à unpage 39
chez nous ? Il entre par les yeux ; des yeux ilpage 40
-en autres termes, mademoiselle, il a épousépage 41
III *Mary-*Ann :page 42
grillé par la gelée. Quand on a disséqué despage 43
fille d'un pauvre colonel grec ; qu'elle étaitpage 44
avec ma boîte et mon bâton. *Dimitri m'éveilla surpage 45
et de la nourriture échauffante de l'hiver. Despage 46
l'eau a bien voulu se charger de la besogne.page 47
cavaliers s'avançaient derrière moi. Je bouclai mapage 48
salut. Je tendis la main à *Dimitri, et ilpage 49
" ne vous éloignez pas. Je suis anglaise et jepage 50
étaient larges, sa taille ronde comme un jonc etpage 51
moins doux, en vérité. " quel malheur, pensais-jepage 52
de la grammaire latine de *Fraugman : " tellepage 53
" madame, le chemin n'est pas si mauvais qu'ilpage 54
tant de force que je pouvais compter lespage 55
regard brûlait, aussi vrai que je m'appellepage 56
point heurter vos idées, si par hasard vous aviezpage 57
la rendît moins jolie, c'est ce que je nieraispage 58
des temples sur leurs têtes, mais pour éveiller lepage 59
leurs aromates dans l'air. Les pins, les thuyaspage 60
avait déménagé à la suite de la population.page 61
comme il put que les habitants du village étaientpage 62
*Mme *Simons et sa fille relevèrent leurspage 63
profonde. " voilà un singulier original, ditpage 64
chevaux. Un peu de courage, mesdames ; et despage 65
avait amenés. Le petit moine la suivait enpage 66
que j'aurais voulu leur donner mon argentpage 67
" est-ce tout ? Demanda le brigand.page 68
-pourquoi m'as-tu dit que tu étais pauvre ? Ilpage 69
le tour de *Mme *Simons était venu. Avant depage 70
de douanier. Il en tira un petit nécessaire anglais,page 71
de *Dimitri. On venait de lui rendre sa liberté.page 73
IV *Hadgi-*Stavros :page 74
avaient pas même invitées à ôter leurs gants. Nouspage 75
silencieusement des cigarettes grosses comme lepage 76
de faire vendre le butin ; chaque homme reçoit sapage 77
Les hommes de notre escorte régalèrentpage 78
elle était faite. Ils auraient voulu pouvoir m'ôterpage 79
ni assise, mais debout, au grand désespoir de sespage 80
j'aurais tenté avec quelque succès la guerrepage 81
le chibouk du maître. Il portait à la ceinturepage 82
larges et profonds descendaient perpendiculairementpage 83
prières, mais à amuser l'oisiveté solennelle despage 84
de pension m'a écrit que ta santé était raffermie etpage 85
de savoir la musique ; mais ce que tu doispage 86
-à propos de piano, de crinoline et de *Walterpage 87
soit détaché. Vendez mes actions de la banquepage 88
-monsieur votre père n'est-il pas l'associé d'unepage 89
soumettre à votre approbation le résumé de sespage 90
" les voyageurs étrangers, dont la curiosité estpage 91
report. 38, 148page 92
de 408 francs 33 centimes par action. Votre argentpage 93
quelques incendies : il avait été le bienvenu, et sespage 94
-les uns avaient vendu, les autres avaientpage 95
éducation. Les gens de ton pays déshonorentpage 96
-bien.page 97
*Vasile se retira en me saluant aussi polimentpage 98
de leur parler. Mais le parèdre avait la goutte ; jepage 99
semblez courroucée. Auriez-vous à vous plaindrepage 100
-reprenez également ce qui est à mademoisellepage 101
-j'en suis ravi. *Sophoclis, viens ici ! Demandepage 102
garder ce que tes hommes m'ont volé, car c'estpage 103
un état d'exaltation qui pouvait la perdre. Si parpage 104
il me tendit la main et me dit avec une joiepage 105
-non.page 106
y descendit en protestant qu'elle dévoreraitpage 107
Un pain bis, cuit au four de campagne, fumait surpage 108
-il en est sûr, madame.page 109
firent apporter de l'eau. Le brigand courut à lapage 110
dans la plaine et arrêteront la premièrepage 111
pas qu'il sût distinguer clairement le bien du mal,page 112
un autre s'introduisait ans prétexte et sanspage 113
pour vivre tranquilles jusqu'à l'arrivée de notrepage 114
ce voisinage ne vous gênera pas, puisque l'eaupage 115
tapis couvert d'un gros manteau de poil de chèvre.page 116
Une fusillade épouvantable m'éveilla en sursaut.page 117
-allons-y voir, " ajouta *Mary-*Ann.page 118
coupe de vin, mordait dans un morceau de viande,page 119
de leurs biens, meubles et immeubles. Quantpage 120
héroïques. Nous le simplifierons, s'il le faut, parpage 121
emprunte des soldats ; je lui rends des officiers.page 122
mois, m'inspirait quasiment du respect. Sa grandepage 123
-mais l'établissement qui me paye n'a point depage 124
parce que la rançon n'était pas payée. Croyez-vouspage 125
à une vie austère, et ils n'ont pas soixante-dixpage 126
voix au-dessus du bruit et cria : " taisez-vous !page 127
*Hadgi-*Stavros favorisa notre rendez-vouspage 128
les ordres avant la nuit ; les gendarmes sont enpage 129
francs, cent pour votre rançon, quinze pour lapage 130
meilleurs du monde ; mais bonsoir, monsieur,page 131
Il ne me manquait plus, après tant d'épreuves, quepage 132
contre la tente et fit tomber quelque chose quipage 133
donc de la munificence du roi. La chansonpage 134
Un degré de plus, il aurait été exorciste et investipage 135
Je ne sais comment vous vous y prendrez, maispage 136
qui sait si je ne mourrai pas garçon ? Alors, cepage 137
-hé bien ? Vous ne comprenez pas ? Retournezpage 138
qui sortent du bain. Ils se courbaient en ondespage 139
Mais n'y avait-il aucun moyen de détourner lepage 140
verrait que nous l'avions passée à courir ; et,page 141
déjà mes cinq doigts pour la prendre ; mais ellepage 142
jamais pu condescendre à payer une rançon, mêmepage 143
était impossible sans échelles. La bonne damepage 144
rendit la vie insupportable, par l'habitude qu'ellepage 145
à lever le camp. Le *Corfiote, *Vasile etpage 147
V les gendarmes :page 148
coups de fusil se succédèrent de minute en minute.page 149
fourreau, courut au roi des montagnes etpage 150
Les fonds passeront demain soir par les rochespage 151
-tu m'en diras tant ! Au moins, laisse-moi tepage 152
de ta mère. Elle a toujours prétendu que tupage 153
qui murmurèrent furent ceux qui restaient sous lepage 154
vous devez connaître cela ; les petits garçonspage 155
Que dis-je ? Tous ! Il en est parti plus qu'il n'ypage 156
-*Mary-*Ann, serrez la main de monsieur. "page 157
-vos bagues, vos pendants d'oreilles, unpage 158
" mademoiselle, répliqua le galant capitaine, vouspage 159
-à nous deux !page 160
vous taire sur ce que vous avez vu. Imitez lapage 161
d'une armée étrangère nuirait sans doute aupage 162
n'accorde sa confiance qu'aux mensongespage 163
-vous êtes seul dans mon secret. Les anglaisespage 164
de *Mme *Simons. La sentinelle lui porta lespage 165
de séduction qui m'a toujours réussi auprès despage 166
Comme je retirai les malédictions que j'avaispage 167
prières. Les soldats grecs s'étaient défendus avecpage 168
le plus gaillard de la troupe était le roi. Onpage 169
fais ton devoir : j'ai fait le mien. Mais oùpage 170
-non ; au bal de la cour !page 171
" je te remercie, mais j'ai besoin de réfléchir.page 172
-où en sommes-nous donc ? Le capitaine nouspage 173
anglaise, et je ne serre pas la main de tout lepage 174
dame ce qu'elle entendait par ces paroles. Carpage 175
troublaient pas ma sérénité. Je n'éprouvais pointpage 176
-hélas ! Madame, répondis-je, vous m'avezpage 177
-oh ! Nullement.page 178
-rien, madame, sinon que vous me comblez,page 179
-et il vous aurait demandé deux ou trois centpage 180
seuls grecs qui ne manquent jamais à leur parole.page 181
débours, et qu'on gagnait les troupeaux par-dessuspage 182
-à la banque nationale de *Grèce. C'est la seulepage 183
je me levai tout penaud et je suivis ces dames,page 184
leur ont donné l'avantage ! Je tomberais vivantpage 185
" du *Parnès, au milieu des démonspage 186
en compte, et tout sera dit. Notre santé est bonne,page 187
*Horace ne suivit pas d'un regard plus tendre lepage 188
prendre son bonheur où elle le trouve. La joliepage 189
le premier jour. Je leur dépeignis la maisonpage 190
de sentiments tendres et délicats dans unepage 191
-vous, cher monsieur ? Mais vous nous restez.page 192
je la remerciai cordialement. Elle m'offrait unepage 193
VI l'évasion :page 194
escorter jusqu'au bas de la montagne, quoiqu'ellespage 195
*Hadgi-*Stavros me prit à part et me dit :page 196
-vous est-il jamais arrivé de perdre sur unepage 197
la gazette officielle, l'espérance, le pallicare,page 198
où sa fortune glorieusement acquise lui permettaitpage 199
bande d'*Hadgi-*Stavros. Là encore, suivant lepage 200
à l'état de héros de roman et devenir un objetpage 201
par une échelle sans échelons. J'en vins àpage 202
n'y résistent pas mieux que moi. Mais pourquoipage 203
mes acolytes ne ressemblaient nullement à despage 204
de ma boîte, en prenant garde de ne point mepage 205
gauche une belle touffe de genêts que les soins depage 206
j'étais léger, j'étais rapide, mon corps ne pesaitpage 207
bien trompé. Je n'aurais jamais cru que vouspage 208
traitements. Il n'attendait pas le lever du soleilpage 209
je me le reprocherais toute ma vie. " lorsque, lapage 210
je n'aurais pas pu soutenir son dernierpage 211
l'humanité ; qu'il voulait faire sa fortune en dixpage 212
donnai du pied contre *Vasile. Il se soulevapage 213
On apercevait d'espace en espace quelquespage 214
des distances, et les points d'appui étaientpage 215
enfin mes pieds posèrent sur une plate-formepage 216
et l'un d'eux m'avait flairé. Ce que j'éprouvai depage 217
d'affaire moyennant quelques morsures, je n'ypage 218
qui but tout, comme une éponge. Le chien s'élançapage 219
cette chambre maudite que j'avais quittée sanspage 220
il paraît que, sans le savoir, j'avais noyé monpage 221
chambre. Les eaux s'étaient retirées en laissant despage 222
désarticuler le bras. Il me jeta au milieu du cerclepage 223
qu'à faire l'économie de quelques écus, et vous nepage 224
silence, haussa la voix d'un ton, et poursuivitpage 225
gré de son courage ; aucune exécution nepage 226
et la justice. Je châtierai le coupable sans risquerpage 227
Le cafedgi du roi et son porte-chiboukpage 228
fond de l'âme. Il faisait un peu de vent, et la cirepage 229
je vous parle. Les femmes sont bien heureuses ;page 230
depuis quelques jours une rage de vous évader.page 231
et plus de cent mille imprécations à partager entrepage 232
elle-même n'avait plus la force qu'il faut pour sepage 233
on emmaillotta mes pieds dans des compressespage 234
les vérités qui m'étouffaient ; un torrent d'injurespage 235
pas plus qu'un buste de marbre. Il répondait à touspage 236
d'être plus fort que sept égyptiens ! Maispage 237
apprendre à vos danseuses qu'elles sont au braspage 238
-ah ! Tu crois que les anglaises t'ont payé,page 239
-parce que je te l'ai conseillé, pauvre homme !page 240
lettres de moi. Pourquoi m'as-tu demandé ce reçu ?page 241
que l'univers brutal écrase de sa masse, et quipage 243
VII *John *Harris :page 244
une idée. Tu as un officier mort, un autre absent,page 245
-moi, dit *Milotis, je lui mettrais du vinaigrepage 246
tout le travail des autres tournera finalement à monpage 247
voir de près. C'était un caprice de malade. On mepage 248
sourde, puis un peu plus vive, puis intolérable,page 249
dit-il, mon aide de cuisine. Nous allons faire dupage 250
temps. " si, du moins, pensai-je en moi-même,page 251
mon supplice, ils s'écriaient : " prends garde, tupage 252
plateau avec toute la meute à ses trousses. C'étaitpage 253
Il ne paraissait ni moins ému ni moins agité quepage 254
" pauvre enfant ! Dit-il, vous devez souffrirpage 255
de jeunes filles ! Cet infâme que je voudrais tenirpage 256
malheureusement pour nous. Pourquoi n'est-il paspage 257
d'assouvir ma colère ! Moi qui ai toujourspage 258
de ses chers yeux ? Elle ne vous a rien fait, lapage 259
chemin. *Moustakas, livide comme un cholérique,page 260
aura affaire à moi. Quel sort voulez-vous qu'il aitpage 261
à leur chef, liens d'intérêt, de crainte,page 262
comme un fossoyeur jette la terre sur le cercueilpage 263
que tu nous livres à ce milord maudit qui a jeté unpage 264
autres ambitieux firent volte-face et se rangèrentpage 265
sauter les rochers avec un fracas épouvantable.page 266
pour la première fois, sous l'oeil du *Corfiote,page 267
Pour moi, étendu dans un coin, à l'abri despage 268
d'un roi. J'aimerais mieux la voir morte que...page 269
la face se colora, les yeux s'injectèrent de filetspage 270
vides. Les nôtres ripostaient par quelques coups depage 271
le dos. J'entendis une fusillade effrénée qui nepage 272
était couverte par le bruit de la poudre et par lespage 273
*Harris cria de toutes ses forces : " *Hermann,page 274
comme la justice, un bandeau sur les yeux.page 275
-à mon bord.page 276
cette tête ignoble d'épouvante. Le tremblementpage 277
C'est quelque chose que de rompre avecpage 278
petite débauche de conversation. J'arrête un fiacrepage 279
*Giacomo donne un grand coup de poing sur la table :page 280
que par contenance, et j'aurais pu faire entrerpage 281
*Hadgi-*Stavros ; je veux savoir pourquoi, et enfin,page 282
qu'une fois la guerre déclarée, nous ne lepage 283
raconter à *John mes aventures avec *Mary-*Ann.page 284
son père vieilli de vingt ans. Peut-être aussipage 285
VIII le bal de la cour :page 286
bagarre de livres et de papiers. " cher monsieur,page 287
Je pense que vous avez découvert une bornepage 288
ou huit centimètres ; mais qu'importe ? Le couragepage 289
aimables durant une demi-heure environ. J'étaispage 290
-point de bruit, monsieur, je vous en prie. Sipage 291
les racines, et je l'ai oublié là-haut avec ma boîtepage 292
dents riaient avec une grâce inexprimable, lapage 293
*Hermann *Schultz ! Leur compagnon de captivité !page 294
" que cherchez-vous ? Dit-il.page 295
fatigue me ferma les yeux. Trois heures après,page 296
moi. Mon père, qui avait eu le bon esprit de garderpage 297
yeux. Alors je m'éveille, je pleure à chaudes larmespage 299
IX lettre d'*Athènes :page 300
mais elle n'a jamais eu en dépôt les fondspage 301
rendu justice, agréez l'assurance de tous les bonspage 302
X où l'auteur reprend la parole :